L'ARRPHABET 

 

(Les informations communiquées dans cet abécédaire sont essentiellement tirées de :

« Le Guide du Randonneur » édité par la Fédération Française de Randonnée Pédestre)

 

A

Accident

Chute ou malaise. Une fois le choc passé, il faut essayer de retrouver son calme et agir en pleine maîtrise de soi. Tant vis-à-vis du blessé que des autres randonneurs. Tout d’abord, il faut s’assurer d’être à l’abri ou de se mettre à l’abri afin d’éviter tout « sur accident ». Evaluer si le blessé ou le malade peut rejoindre le lieu d’arrivée après les gestes de premier secours. En cas de doute, mieux vaut agir avec excès de prudence. Toute perte de conscience doit être prise au sérieux. Une plaie, même sans hémorragie, si sa surface correspond à une paume de main doit être considérée comme sérieuse. Hypothermie, gelures, coups de chaleur exigent une intervention médicale rapide. Appeler les secours et leur communiquer la position exacte grâce à une appli de position GPS installée préalablement sur votre téléphone. Sans couverture téléphonique, rechercher un lieu adéquat, en partant à deux. Ne jamais laisser le blessé sans accompagnement.

 

Alimentation

Avant même de penser alimentation pensez d’abord à boire, y compris la veille si vous partez pour une longue randonnée. Sur le plan alimentaire, privilégier les glucides (sucres lents), diminuer les lipides (graisses) et limiter les protides. Les protides apportent les protéines nécessaires aux muscles mais le temps de la rando n’est pas le moment idéal pour compléter sa ration alimentaire en protides. La rando commence au petit déjeuner avec, en quantités raisonnables : boisson, céréales ou pain, fruit, laitages frais ou fromage. Durant la marche, absorber régulièrement des sucres lents (ex : pain, céréales, fruits secs comme pruneaux, raisins, dattes), ou des amandes. Se méfier des barres dites énergétiques, souvent trop riches en graisses. A la pause déjeuner toujours des sucres lents sans exagération (pain, riz, pommes de terre cuites, pâtes), fromages, fruit. Le soir un repas reconstituant, surtout si on repart pour une rando le lendemain.

 

Animation

 

L’animation des randonnées est organisée par des adhérents de l’ARRP. Ils imaginent la rando, recherchent et reconnaissant le parcours, et assurent votre sécurité tout au long de la rando. Il est recommandé aux marcheurs d’écouter avec attention leurs recommandations. Et, de les remercier pour leur engagement.

 

ARRP

L’Association Rouennaise de Randonnée Pédestre a fêté ses 40 ans en 2024. Elle rassemble deux cents passionnés de marche, au cours de rando de différentes allures et longueurs, matérialisées par des Pas, plusieurs fois dans la semaine. La particularité de l’association est de proposer des randos le dimanche et durant les périodes de congé. Pour les adhérents sans véhicule, un système de covoiturage a été mis en place.

 

 

 

B

Bâtons

C’est à chacun de décider si l’utilisation de bâtons en randonnée lui est profitable ou non. Les bâtons contribuent à soulager les jambes à la montée et plus encore à la descente. Ils aident à amortir les chocs. Ils font activement participer les bras au mouvement cadencé de la marche. Ils permettent une meilleure répartition du travail musculaire, notamment en ménageant les genoux, très sollicités dans la marche. Dans tous les cas, il est recommandé d’utiliser deux bâtons, et non pas un seul. Les bâtons de randonnée ne conviennent pas pour la marche nordique qui demande l’utilisation de bâtons spécifiques, non télescopiques (mono brin), équipés d’un gantelet et composés de 50% minimum de carbone. La longueur des bâtons de marche nordique dépend de la taille du marcheur. Elle est déterminée en multipliant la taille en centimètres de l’utilisateur par un coefficient de 0,68.

 

C

Chaleur

En ce siècle de réchauffement climatique, l’excès de chaleur peut être dangereux pour le randonneur. L’insolation ou coup de chaleur peut avoir de graves conséquences pouvant aller jusqu’à la perte de conscience. Mais, la capacité du marcheur à gérer son effort entre également en jeu. Se protéger la tête et le corps par des vêtements clairs est une évidence. Tout comme boire souvent et s’écouter : dès les premiers signes d’inconfort (maux de tête, nausées) il est indispensable de s’arrêter, de se mettre à l’ombre et de boire frais (et non pas froid), à toutes petites gorgées.

 

Chasse

La période de chasse s’étire en général de début octobre à fin février. Le site de l’ARRP signale chaque année les dates exactes. Chacun a son opinion sur la chasse. Il demeure que la coexistence entre randonneurs et chasseurs est possible si chaque groupe respecte les règles. Les parcelles et jours de chasse en forêt doivent être portés à la connaissance de tous les usagers des forêts, soit par utilisation des panneaux d’information à l’entrée des massifs forestiers, soit par les fédérations de chasseurs (en Seine-Maritime : https://www.fdc76.com/ ), voire par l’ONF. Sur le terrain, les superficies de chasse doivent être signalées par des panneaux explicites.

 

Chaussures

En rando, avoir de bonnes chaussures, c’est le pied ! Apprendre à les choisir est essentiel afin d’être confortable et de ne pas blesser ses pieds. Tout d’abord, répondre à l’utilisation qu’on en fera : petite rando à la journée ou participer à la rando-marathon annuelle de l’ARRP ? Quelle que soit ce choix, vos chaussures doivent assurer une bonne adhérence au sol ; absorber les chocs et amortir les inégalités du sol ; garantir un bon maintien du pied et de la cheville ; évacuer au mieux la transpiration du pied ; et enfin très important : être imperméables ou au moins protéger contre l’humidité. Leur entretien sera primordial et devra se faire après chaque rando. Prolonger leur imperméabilité par une action en adéquation au matériau de la chaussure, voire des lacets, sera une préoccupation constante.

 

Couche

Par temps automnal, hivernal voire simplement normand, il sera raisonnable d’adopter la théorie des 3 couches pour se vêtir : une couche sur la peau pour la protection thermique et l’absorption de la sueur ; une seconde pour conserver la chaleur en se méfiant de la laine, longue à sécher ; puis la troisième couche, imperméable et coupe-vent.

 

Covoiturage

Voir « WhatsApp »

 

D

Dénivelé

Voir « relief »

 

Descentes

Dans les descentes, garder les genoux fléchis et souples. Ne pas marcher jambe tendue. Ne pas se crisper et résister à la pente mais essayer de profiter de l’élan donné par les lois de la gravité pour allonger le pas sans prendre de vitesse. Les longues descentes sollicitent considérablement les genoux et les quadriceps surtout si l’on est chargé. En ces de douleurs récurrentes aux genoux, ralentir le rythme. S’aider de bâtons de marche.

 

E

Essayage

Le choix de la chaussure fait, encore faut-il bien choisir sa pointure. La fin de journée sera privilégiée car le pied aura gonflé ou sera fatigué, dans un état proche de la rando. Prévoir les chaussettes portées lors des randos. Essayer les 2 chaussures, les 2 pieds étant rarement identiques. Glisser le pied le plus en avant possible jusqu’à ce que les orteils touchent le bout, l’espace libéré derrière le talon doit avoir la largeur d’un doigt. S’assurer que les talons soient bien maintenus pour éviter irritations et ampoules. Les orteils doivent être à l’aise et non compressés. Se promener dans le magasin. Et enfin, « faire » ses chaussures avant toute randonnée.

 

F

Forêt

Il n’est pas un randonneur qui n’aime  marcher en forêt, sur les chemins balisés, au milieu d’arbres magnifiques et souvent multi centenaires. Mais, la forêt est un milieu complexe et fragile où se développe une importante végétation (pas seulement des arbres), et où vivent toutes sortes d’animaux. Tous contribuent au bon fonctionnement de l’écosystème forestier qu’il est primordial de préserver, d’autant que le nombre de promeneurs y augmente. Parmi eux, les cyclistes seuls ou en groupes, pouvant vous heurter en sens inverse, notamment dans une descente en lacets. Il y a aussi les chasseurs avec lesquels il est nécessaire de rechercher une bonne coexistence, quoi qu’on pense de la chasse. Il est donc indispensable en période de chasse de se renseigner sur les jours et sur les parcelles choisis par les chasseurs (voir ONF, fédérations de chasseurs, etc.). La forêt est en danger du fait du changement climatique, mais elle n’est pas dangereuse. Si vous pensez vous être égaré, ne cédez pas à la panique, continuez de marcher en ligne droite sur un chemin pour essayer de trouver un axe routier qui vous permettra de vous orienter.

 

Formation

La FFRandonnée offre aux adhérents des clubs et associations affiliées un large programme de formation. L’ARRP prend à sa charge la totalité des frais d’inscription aux formations. Pour être effective, l’adhérent doit préalablement consulter le Conseil d’administration de l’ARRP qui la validera. Les animateurs ne sont pas tous diplômés de la FFRandonnée mais l’ARRP s’est assurée de leurs aptitudes à mener un groupe. En revanche, les animatrices et animateurs de marche nordique de l’ARRP doivent être diplômés, ce qui assure la meilleure pratique en toute sécurité aux adhérents.

 

G

Gratuit

Avant d’adhérer, il est offert la possibilité de participer à 3 randos gratuitement, afin de tester l’organisation et l’intérêt des randos et d’apprécier l’ambiance qui y règne.

 

Gourde

Gourde ou poche à eau (camel bag), à chacun son truc. L’inconvénient principal de la gourde, c’est la sortir du sac. La poche à eau permet de s’hydrater en continu, mais elle est plus difficile à nettoyer, plus chère et plus fragile. Quel que soit votre choix, prévoyez une bonne contenance.

 

Guêtres

Les guêtres permettent de protéger la tige et le haut de la chaussure de la pluie et de l’humidité (rosée matinale, par ex.), mais aussi du sable sur les chemins côtiers et encore de la poussière sur les perriers. De plus, lorsque l’on utilise une cape de pluie, elles permettent d’éviter le ruissellement de l’eau dans les chaussures.

 

H

Hydratation

On estime les pertes hydriques à ¼ l d’eau par heure, à allure modérée sur terrain facile, et à 1 l par heure pour une montée raide à bonne allure, plus encore s’il fait chaud. Il est donc recommandé d’emporter 1,5 l d’eau par personne pour une sortie d’une demi-journée.

Nous vous invitons à prendre connaissance des conséquences de la déshydratation : https://www.ffrandonnee.fr/s-informer/sante/l-hydratation-en-randonnee 

 

I

Itinéraire

Les randonnées proposées par les animatrices et animateurs de l’ARRP suivent un itinéraire qu’elles et ils ont préalablement préparés minutieusement. La plupart sont en boucle, c’est-à-dire qu’ils partent d’un point de départ pour y revenir en point d’arrivée. Il peut exister des randos en ligne. Là l’itinéraire vous emmène d’un point à un autre. Avant de vous engager dans une rando, prenez soin de vérifier que vous pourrez parcourir la distance proposée. La difficulté des randos est matérialisée par des Pas : de 1 à 4 Pas. Plus il y en a, plus c’est difficile.

 

J

Jeudi (chemin du …)

Comme son nom l’indique, presque chaque jeudi est proposée une rando de 10 Km maximum, à allure raisonnable. Donc sans beaucoup de difficultés. C’est le Chemin du Jeudi.

 

Journal (papier)

Il est préférable d’éviter de sécher les chaussures mouillées à proximité d’une source de chaleur vive, sous peine qu’elles se déforment, qu’elles durcissent ou perdent de leurs qualités. Le papier journal enfoncé dans la chaussure reste d’une rare efficacité, et si la chaussure est très mouillée, penser à changer le papier au moins une fois. Reste - en ces temps numériques - à avoir du papier journal sous la main …

 

K

Kilo

Pratiquée ponctuellement, la randonnée à allure normale ne fait pas spécialement maigrir, la marche consommant relativement peu d’énergie. Indirectement cependant, cette activité peut aider à acquérir une bonne gestion de son comportement alimentaire, par son effet relaxant et déstressant. Une pratique régulière aura pour effet de mobiliser une partie des réserves de graisse.

 

Kilomètre

Le programme de randonnées présenté chaque trimestre par l’ARRP indique pour chacune d’elle le nombre de kilomètres qui sera parcouru. Chaque animateur s’est assuré de cette distance afin que les randonneurs puissent participer, selon leurs forces, en toute tranquillité. La distance prévue, en partant de Rouen, pour rejoindre le lieu de la rando est également étudiée par l’animateur. En été, avec la longueur des journées, des lieux de rando plus lointains, comme le bord de mer, pourront être proposés.

 

L

Lenteur

Avec son système de gradation des difficultés des randos – les Pas – l’ARRP permet à chacun de s’engager en fonction de ses aptitudes. Il n’est cependant pas rare, quel que soit le nombre de Pas de la rando concernée que des marcheurs critiquent l’allure en cours. Rappelons donc que la règle d’or est de s’adapter aux plus lents. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit marcher au même pas mais que l’animateur s’assure qu’une ou deux personnes puissent être « serre-file » afin de ne laisser personne sans accompagnement. Ces principes répondent à un souci de convivialité : pourquoi partir ensemble si c’est pour ne pas se voir ? Mais aussi de solidarité : s’ils sont laissés en arrière les moins expérimentés pourraient se démotiver et ralentir encore. Et enfin de sécurité afin de s’assurer de revenir avec un groupe entier. Cette règle étant posée, un marcheur ne peut seul imposer son rythme au groupe en multipliant cueillette, prise de photos ou … appels téléphoniques.

 

Licence FFRP

L’ARRP est affilié à la Fédération Nationale de Randonnée Pédestre depuis sa création. En y adhérant, on devient donc licencié de cette fédération nationale qui représente les intérêts des randonneurs auprès des autorités locales ou nationales. De plus la FFRandonnée recense et entretient les chemins de grande randonnée, les GR.

 

M

Marcher (le long d’une route)

Randonner avec l’ARRP impose de respecter les recommandations et consignes données par les animatrices et animateurs. La sécurité de tous est en jeu.

Il arrive cependant que des randonneurs distraits ne les entendent pas clairement. Nous rappelons donc ici les règles que les animateurs sont chargés de vous communiquer régulièrement afin de sécuriser la rando :

• l’article R412-34 du code de la route stipule qu’en l’absence de trottoir et d’accotement praticable, le groupe de randonneurs qui constitue un groupement organisé doit se déplacer sur le bord gauche de la chaussée, exclusivement en colonne par un, sauf si cela est de nature à compromettre sa sécurité. Selon la configuration de la route, le groupe peut se déplacer à droite de la chaussée en colonne par deux, en veillant à laisser libre la partie gauche de la chaussée pour permettre le déplacement des véhicules. Si le groupe est important, il est recommandé de le scinder en groupes de 20 m maximum, distants de 50 m les uns des autres (art. R412-36 et 42 II du code de la route). C’est la sécurité du groupe qui guide le choix qui revient à l’animateur. Quel que soit ce choix, les randonneurs doivent tous cheminer du même côté.

• signaler aux véhicules en approche la présence d’un groupe

• avertir le groupe de l’arrivée de ces véhicules

• veiller à ce que ceux-ci puissent remonter ou croiser le groupe en sécurité, en vérifiant l’approche de véhicules en sens contraire

• faire emprunter les passages prévus pour les piétons s’ils sont situés à moins de 50m (article R412-37 du code de la route)

• sécuriser les traversées de routes en l’absence de passage, de la manière suivante : 1) attendre le regroupement des randonneurs. 2) faire traverser la chaussée à l’ensemble du groupe, perpendiculairement à son axe (article R412-39 du code de la route). 3) l’animateur et le serre-file se placeront respectivement en amont et en aval pour sécuriser la traversée.

 

Météo

Le programme des randonnées de l’ARRP étant fixé chaque trimestre, il est donc possible qu’à la date choisie, les prévisions météorologiques s’annoncent maussades ou médiocres. Si la pluie ne rebute pas les randonneurs, en revanche, l’ARRP demande aux animatrices et animateurs de renoncer à leur rando dès qu’une alerte orange (et à fortiori rouge) est déclenchée par la préfecture, qu’elle soit d’orage, de vent, de chaleur, etc. Dans ce cas, un message par mail sera envoyé à tous les adhérents. Avant de partir, il est donc nécessaire de consulter ses mails et le site de l’ARRP lorsque l’on s’interroge face à une modification inquiétante de la météo.

 

Montées

Il est recommandé de ne pas monter sur la pointe des pieds mais de bien poser le pied à plat. Ne pas se casser en avant, essayer de garder le dos droit et faisant travailler fessier et muscles de la cuisse, les abdominaux étant mobilisés.

 

N

Nordique (marche nordique)

La marche nordique est une pratique de marche dynamique en pleine nature. Elle allie de manière idéale un travail d’endurance accessible à tous, la marche, et un renforcement musculaire de l’ensemble du corps. Le principe est simple : il s’agit d’accentuer le mouvement naturel des bras pendant la marche et de propulser le corps vers l’avant à l’aide de 2 bâtons qui permettent d’aller plus vite et de marcher plus longtemps. L’ensemble du corps entre en action, renforçant ainsi 80 % des chaines musculaires. La dépense énergétique est équivalente à un petit footing. Cette activité procure plaisir et bien-être du fait de la simplicité de sa technique et s’adresse ainsi à tous les publics, quels que soient l’âge et la condition physique. (Fédération Française d’Athlétisme). L’ARRP organise tous les samedis matin des séances. Elles peuvent être ouvertes à des débutants.

 

O

Orientation

(voir « Zazimuts »

 

Orage

Il est hautement recommandé d’annuler la rando si la météo prévoit une journée avec orages. Négliger cette élémentaire prudence fait courir un risque considérable : un foudroyé sur trois décède et les survivants ont fréquemment des séquelles, trop sous-estimées. En cas d’orage soudain, il convient de bien réagir : Ne pas courir, ne pas faire de grandes enjambées, ni rester debout les jambes écartées. Cela favorise l’électrocution. Surtout pas de parapluie ouvert ni même fermé ! Se déplacer en cas d’urgence comme un quadrupède, accroupi à petit pas. S’écarter des autres marcheurs d’au moins 5 mètres pour éviter la transmission du courant électrique sous forme d’éclair latéral. S’écarter de tout arbre isolé ou petit groupe d’arbres, le risque y est 50 fois supérieur à celui d’un homme debout. En forêt ? S’éloigner le plus possible des troncs et des branches basses, et… trouver un refuge rapidement. Sinon il faut adopter la position foetale accroupie. Poser loin de soi le téléphone et tout objet métallique (bâtons ou gourdes par ex). Trouver un abri, au mieux une maison en pierre, portant un paratonnerre ou sous la protection d’un paratonnerre proche. Les églises et les chapelles sont de bonnes options… à condition qu’elles soient ouvertes aux passants. Pas de hangar à toit de tôle car il y a risque d’arc électrique. Une automobile en métal est un bon abri en tant que cage de Faraday qui isole électriquement l'habitacle (si elle n’est pas décapotable). Il faut retirer ou rabattre l’antenne radio extérieure.

 

P

Papier journal

Les chaussures (voir « chaussures ») mouillées doivent toujours être séchées loin des sources de chaleur vive, sous peine de durcir, se déformer ou perdre une partie de leurs qualités. Un vieux truc pour éviter qu’elles se déforment durant le séchage consiste à les bourrer de papier journal froissé. Changer le papier au moins une fois si elles sont très humides.

 

Pas

Les difficultés des randonnées proposées par l’ARRP sont matérialisées par des Pas. De 1 à 4. Un tableau explicatif se trouve sur le site en page d’accueil à la rubrique « L’hebdo Rando ».

 

Pieds

Les pieds sont les meilleurs amis du randonneur. En prendre soin est primordial. Tant pour préparer la rando que pour les soulager et les réparer au retour. Le choix de la chaussure est essentiel, tout comme celui des chaussettes. L’humidité peut faire de gros dégâts. Les ampoules peuvent vite devenir un calvaire. Ce n’est pas ici que nous vous donnerons des conseils, à chacun-e d’entre nous de choisir ce qui est bon pour soi, par exemple en consultant son médecin, son pharmacien voire un-e pédicure podologue.

 

Pluie

On est en Normandie. Il n’est donc pas impossible de randonner sous la pluie ! Quand on est en groupe, on la supporte un peu mieux pour peu d’être équipé correctement. Parapluie ? Pourquoi pas, mais difficile lors de l’utilisation des bâtons et peu pratique car cela peut déstabiliser. Cape de pluie ? Elle protège l’ensemble du corps et le sac à dos. C’est la solution la plus utilisée. Mais par grand vent, elles peuvent devenir encombrantes. En cas de durables ou fortes pluies, elles provoquent un ruissellement sur les jambes jusque dans les chaussures. Là, les guêtres peuvent devenir très utiles (voir « guêtres »).

 

Q

Quelle heure ?

Pour chaque randonnée, un lieu de rendez-vous et une heure sont indiqués. Il est nécessaire de respecter l’horaire prévu car l’animateur l’a fixée en fonction de la longueur de son itinéraire. Tout retard au départ se répercute automatiquement à l’arrivée. Cela peut avoir des effets négatifs lors des journées plus courtes ou en cas d’incident sur le parcours. Il vous faudra donc bien calculer le temps du parcours pour se rendre sur le lieu de la rando.

 

R

Relief

La Normandie n’est pas plate ! Il est donc plus que probable que la rando choisie traverse des paysages montants et d’autres descendants. La différence entre le point le plus haut et l’altitude du point le plus bas vous donne la dénivelée de la rando. Si l’itinéraire comprend une succession de montées et descentes, il faut alors calculer la dénivelée positive (en montée) de chaque grimpette, puis additionner les distances obtenues pour obtenir la dénivelée totale de la sortie.

 

S

Santé

Le type d’effort lié à la marche, effort dit « d’endurance » génère peu de contre-indications. Avec la marche, les muscles fonctionnent en « aérobie », c’est-à-dire qu’ils reçoivent assez d’oxygène pour transformer les sucres et les graisses en énergie. Ces efforts peuvent durer longtemps sans dommage pour l’organisme, au moins au niveau cardio-vasculaire et musculaire, à condition que l’on s’hydrate et s’alimente correctement. Marcher dans la nature procure un apaisement, c’est pourquoi la randonnée pédestre est recommandée aux personnes qui trouvent la vie parfois difficile, ou à celles dont l’activité professionnelle est particulièrement exigeante.

 

Savoir marcher

En marchant garder le dos droit, le bassin horizontal et veiller au bon déroulement du pied : aborder le sol par le talon, puis le bord externe, puis l’avant pied et finir par l’impulsion du gros orteil. Avant de partir, on peut pratiquer quelques mouvements d’échauffement (indispensables et obligatoires pour la marche nordique). On démarre tranquillement pour bien échauffer muscles et rythme cardio-vasculaire. Un départ trop rapide peut se traduire par un coup de barre un peu plus tard (les jambes molles) surtout si la journée démarre par un bon raidillon ! Mieux vaut éviter de terminer une rando par un effort brusque et violent pour éviter l’accumulation de toxines dans le sang. Prendre le temps de marcher tranquillement avant de s’assoir et pourquoi pas pratiquer quelques mouvements d’étirement pouvant favoriser la récupération, surtout en cas de randos sur plusieurs jours. Voir aussi : descentes, montées.

 

Sécurité

La sécurité est le souci de toutes et tous (voir : animateur ; marcher (le long d’une route) ; orages ; vigilance ; etc.). Le règlement de l’ARRP est intransigeant sur ce sujet et des sanctions sont prévues pour tout randonneur dangereux pour lui et pour les autres.

 

Séniors

En faisant travailler en douceur l’appareil cardio vasculaire, la marche a également pour effet la préservation du capital osseux. Pour les débutant-e-s, un examen médical préalable est recommandé, d’autant qu’une première adhésion à l’ARRP nécessite la délivrance d’un certificat médical de moins de 6 mois. Mieux vaut connaître ses capacités et ses faiblesses pour randonner sans appréhension et dans des conditions optimales de sécurité et de confort.

 

T

Trousse de secours

C’est à chacun de la composer, en fonction de ses éventuelles allergies ou contre-indication. Compresses, désinfectant, antalgiques, sparadrap, pansements, pansements ampoules, tire-tique, pince à épiler (échardes, épines), couverture de survie sont incontournables. Cela alourdit le sac mais quand ce sera utile, vous serez satisfait d’y avoir pensé.

 

U

Utiles (numéros)

Pompiers = 18 ; SAMU = 15 ; Police = 12

 

V

Vêtements

Elégance et vêtements de rando ne sont plus incompatibles mais le primordial est de rechercher un équipement pratique et polyvalent. Le corps du randonneur a 2 ennemis : lui-même - sa propre chaleur et l’humidité dégagée lors de l’effort – et les conditions climatiques extérieures. Il convient donc de s’équiper avec des fibres synthétiques performantes dotés de 4 qualités (imperméables, respirantes, légères, robustes) qui permettent de conserver la chaleur tout en évacuant l’humidité. On en trouve à des prix très compétitifs. Le coton et la laine, longs à sécher sont donc à éviter. La règle des 3 couches (voir « couche ») s’impose, tout comme un bon vêtement de pluie en toute saison, des lunettes de soleil et un couvre-chef en été.

 

Vigilance

Qu’elle concerne la pluie, l’orage ou le vent, toute déclaration préfectorale de vigilance orange entraîne obligatoirement l’annulation des randonnées programmées. La sécurité des randonneurs reste notre première préoccupation. En outre, en cas de randonnée sous vigilance orange et à fortiori rouge, l’assurance pourrait ne pas couvrir les éventuels dommages.

 

W

WhatsApp

Afin d’aider les adhérents ne disposant pas d’un véhicule à se rendre sur le lieu des randonnées, et afin de limiter l’empreinte carbone liée au transport sur les lieux de rando, l’ARRP a créé une boucle WhatsApp. Elle est réservée aux adhérents car le nombre de demandes de covoiturage est largement supérieur à l’offre. L’inscription à cette boucle « Arrp Covoiturage » relève du choix exclusif de l’adhérent. Une participation dont le montant est fixé par chaque chauffeur est demandée aux covoiturés.

 

Y

Yapuka !

Vous êtes arrivé au lieu et à l’heure du rendez-vous de début de rando. Vous avez prévu eau, nourriture et vêtement de pluie voire lunettes de soleil et casquette. Vous êtes chaussé correctement. Yapuka profiter de la rando !

 

Z

Zazimut (marcher à l’azimut)

Nous n’aurons pas la prétention de vous apprendre ici cette méthode pour vous repérer mais nous la signalons, tout comme la méthode de la boussole, pour insister sur le fait de ne pas s’aventurer avec un groupe ou seul sans outil de reconnaissance de votre itinéraire. La plupart des animateurs de l’ARRP utilisent les applications sur smartphone qui sont nombreuses et efficaces. Quelques-uns préfèrent la bonne vieille carte IGN au 1 :25 000 (1cm = 250 m). Mais tous ont une appli GPS qui permet de savoir où on se trouve exactement. Vous pouvez donc avoir toute confiance en eux pour mener à son terme la rando que vous aurez choisie dans le programme trimestriel. Et si, par extraordinaire, l’animateur du jour a une hésitation, il sait qu’il peut compter sur un des randonneurs qui disposera d’une de ces applications.